mercredi 27 février 2013

Autant m'enfiler une bouteille de vinaigre dans le cornet.



J'tape à reculons mon cours de psychométrie mes couilles et je me dis de finir mon éthogramme asap pour l'envoyer à mon prof de TER, et pour mieux me distraire j'ai mis la musique en aléatoire.

Bah mon gars, l'aléatoire se fout tellement de ma gueule ce soir.

En plus j'ai mes règles, ce qui me rend inévitablement complètement parano irritable, névrotique nostalgique, et carrément crevée de l'intérieur amorphe à souhait.

Mon utérus aussi, il se fout de ma gueule. Ce serait pas marrant de juste chouiner pour des crampes comme les copines. Non seulement je larmoies parce que j'ai plus de dos et les seins en bouillie, en plus, je tombe dans le creux de la vague. Every fucking time.

J'suis comme tout le monde, y'a des trucs que je peux plus écouter, j'ai de la bile au bord des lèvres, la chair de poule, et c'est pas une dose de dopamine gentiment libérée dans mon circuit de la récompense. Sauf que c'est pas juste quelques chansons, c'est des artistes que j'ai carrément dans les tripes.

Je peux fredonner pendant 2 minutes complètes -j'ai perdu le goût des représailles, que mes victimes  m'en soient témoins/j'ai dû sans l'savoir combler des failles, des précipices, des crevasses, des ravins- avant de me rendre compte de ce que je fous et de tomber dans un mutisme à l'épreuve de tout. Enfin presque, M. Poil, y sait négocier.

Et comme dans mes coup de blues, je suis assez masochiste, j'en rajoute une couche et je me fais un album de Miossec en me balançant comme une autiste. Pas que des chanteurs/musicos, d'ailleurs.

Si y'avait que Miossec, remarque. Mais c'est le plus significatif, parce que je sais plus combien de fois je l'ai braillé en bagnole, où je me suis assise sur scène près des baffles.

Je supporte plus le générique d'Happy Days. Je fonds en larmes quand j'entends Carrie se péter la gueule sur la colline de La Petite Maison Dans La Prairie. Simon&Garfunkel me filent la gerbe. Les Beatles me sortent par les yeux. La BO de Phantom of the Paradise me fait autant frémir de dégoût que gémir de bonheur. Be-bop-a-lula me met terriblement mal à l'aise. Queen me serre parfois la gorge.

Et j'ai mes chansons de bad bien à moi. Pas forcément tristes en elle-même, tu sais, les associations que tu fais dans ta tête. La divine, divine Dead Hills de Punish Yourself. Et Worms. J'ai une playlist de Noir Désir et de Nine Inch Nails longue comme le bras. Nightcall de Kavinsky. Quand vraiment je fais la meuf bien mourante, Crève et Plus le coeur à ça de Mademoiselle K. passent toujours. Même Dad's Gonna Kill Me de je sais plus qui. Pink Floyd. Et plein d'autres que j'ai pas en tête, qui me reviendront plus tard dans la soirée.

Et toi m'man, que deviens ton poing dans tu tends les doigts?

vendredi 22 février 2013

A ce niveau-là, on s'épile MERDE!



Hier j'avais un entretien pour mon stage obligatoire, aka 40h le cul sur une chaise à faire semblant de m'intéresser à une profession qui me donne des ulcères en souriant bêtement.

Ma première expérience un tant soit peu professionnelle.

Faut déjà dire que j'ai eu la bonne idée de rentrer chez moi à 2h du mat' avec assez de THC dans le sang pour m'asseoir 3 fois devant ma coiffeuse sans savoir ce que je voulais faire et que ma nuit a été drastiquement raccourcie par M. Poil qui semblant ne vouloir qu'une chose, me propulser la gueule par terre.

J'aurais du aussi me douter qu'en prenant le train à 10h, j'allais forcément me retrouver derrière un salopard de chiard qui a passé le voyage à essayer de choper des pages de mon bouquin en larmoyant.

Ellipse du midi chez ma grand-mère parce que franchement, on s'en bat carrément les steaks. Je sais pas ce qu'elle a, mais elle s'est sentie obligée de raconter ce que je venais foutre à Montivilliers à tout le monde : le contrôleur du TER, la secrétaire de l'hosto, les gens de l'arrêt de TER. WTF Mamie, tu sais, les gens ils s'en lustrent l'asperge de ma gueule et de mon stage.

C'que j'aime bien à l'hôpital, c'est les 40 internes qui te grillent la priorité à la cafèt, les toubibs qui te bousculent avec un air pressé, les couloirs qui n'en finissent pas, les infirmières qui gloussent en se tenant la main (WHYYYY), les patients qui te regardent d'un air méchant alors que t'as fait exprès de cacher tes oreilles clouées de partout, que l'anneau de ton septum à l'intérieur de ta cavité nasale te chatouille quand tu te mouches et que t'es habillée comme une grosse tasspé : les chaussures qui claquent sur le sol parce que tu marches toujours comme si t'avais des cafards sous le talon, le pull qui gratte parce que ça fait des piges que t'en as pas mis, les bagues qui gilinggiling dans ta poche et tes mains qui se sentent tellement à poil et à la merci du monde.

Et ça pendant 2 plombes, étant donné que la meuf avec qui t'as rendez-vous à 45 minutes de retard et s'excuse même pas.

J'ai la flemme de relater l'entretien dans son intégralité. Juste, dans ma tête, ça a fait "ça rentre comme dans du beurre - oups, ça coince - j'ai mal au cul - merci pour la vaseline - on se revoit pour remettre ça?". Ouais, ça veut dire que j'ai décroché mon stage. Sous condition que l'administration ne perde pas mes conventions et les signe ASAP BORDEL, et qu'on arrive à caser toutes mes heures.

Si je n'ai qu'une chose à retenir de cet entretien de mes burnes qui m'a confirmé que le monde professionnel me passait déjà les seins à la râpe à fromage : 

Quand on est brune avec un duvet d'une épaisseur de 5mm juste au-dessus de la lèvre supérieure, on fait pas sa sucrée, on prend de la cire/de la crème/une pince à épiler, et on arrache cette horreur.

mercredi 13 février 2013

T'es conne.



Fool me once, shame on you ; fool me twice, shame on me.

Mais quand c'est toi qui t'auto-encules, à qui t'en veux? Tu te fendilles jusqu'à te scinder en 2 et let the catfight begins, tu high five la garce qui dort sur ta langue ou tu te décomposes lentement jusqu'à tomber en miettes tellement ta honte t'écrase?

J'suis fatiguée, j'me sens sale et polluted. J'ai tellement envie qu'on me foute un pain, j'ose pas moi-même, j'suis trop lâche.

Tout à l'heure j'me suis prise la tête avec M. Poil, à cause d'un bloc de feuilles sans marge petits carreaux, de stabilos noirs 0.4 et de cotons démaquillants.
"Putain mais tu sers vraiment à rien pauvre connard! Fils de pute de trou du cul de merde!
- Eh, tu te calmes putain?! Tu me fais une vieille crise de nerfs pour un bloc de feuilles?
- Tu me gaves. Tu. Me. Gaves. Ah ça pour penser à ta sale petite gueule de merde quand t'as envie de claquos, y'a du monde!
- Synapse, c'est un bloc de feuilles... C'est exactement la même chose.
- Non bordel, non c'est pas la même chose, dans mon bloc j'organise!
- La preuve, quand on voit ton tas de feuilles sur le bureau...
- J'm'y retrouve dans mon fucking tas de feuille. Sale race. Vieille pute lépreuse. Nan mais j'y crois pas.
- Tu te calmes?
- Va te faire enculer.
- Nan sérieux, tu te calmes?
- Va te faire enculer.
- Pour un bloc de feuille? Vraiment Synapse, t'es sûre de toi?
- Va te faire enculer.
- Et tu m'parles autrement.
- Va te faire enculer."

Après j'ai tiré la gueule une demi-heure dans le fauteuil. Sans déconner ça va, ça m'est arrivé de ne pas décocher un mot all day long.
Y'a 2 nuits, je lui ai chanté un quart d'heure d'Ainsi font, font, font, les petites marionnettes pour obtenir ma pilule que j'avais zappée sur la table, parce que quand je suis à poil dans mon lit, no way j'me relève avant que le réveil ne me l'ordonne.
D'habitude, je suis comme ça que pendant mes règles, or mes ourses ramènent pas leurs truffes avant 2 semaines. Je suis rarement insupportable à ce point sans raison.
Et tout à l'heure j'ai chialé 10 minutes dans une cabine d'essayage en enfilant des futals de merde qu'on m'a avancés par que ce trou du cul de M. Poil s'est barré avec ma carte bleue.


Je m'auto-épuise et je suis plus trop sûre de savoir pourquoi.
J'aimerais me détendre.
Un peu genre :



Ah bah voilà ce qui cloche. JE BAISE PAS.

J'ai toujours été plus portée sur le sexe que mes partenaires, qu'ils aient une bite ou des une paire de nibards. J'aime le sexe. J'aime l'organe, le bruit et l'odeur, les lovebites et les clichés, les accessoires et les mots doux, j'aime faire l'amour, baiser, (for)niquer, m'envoyer en l'air, prendre et faire prendre mon (son) pied.
C'est simple, pas un seul de mes partenaires ne m'a pas rangé dans la catégorie des salopes. J'prends pas ça comme une insulte, ni vraiment comme un compliment.
C'est un peu ton fardeau quand tu ne te caches pas d'aimer le cul.

Anyway, j'ai toujours eu une libido d'enculé, à moins que 1) mon partenaire ne m'excite plus et 2) mon partenaire ne m'excite plus. Il est là, le problème, il se fout de ma gueule. Parce que mon partenaire là, il me plait diablement.
Hier je te pondais un pavé sur M. Poil et rien que de l'écrire j'avais besoin de changer de culotte. J'le mate à poil, pareil, il me sourit de ce plus beau sourire au monde, c'est reparti.
Pourtant, quand il me touche, c'est parfois un peu compliqué.

Au pire ça, j'ai presque envie de te dire osef, ça m'est déjà arrivé une fois ou 2. Après tout, la baisse de libido c'est assez commun, surtout quand tu soignes ta dépression à grands coups de nicotine et d'éthanol.

Mais en plus, j'me touche plus, j'en ai même pas envie, et ça, c'est juste trop bizarre.

J'suis sûre que si moi et moi on redevenait copines, tout recoulerait de source. Ça serait beau et bien.


Et peut-être qu'on accepterait de se parler en se regardant du coin de l'oeil, et quand j'aurais gagné sa confiance, je lui arracherais la gueule à c'te pute. Je sais juste pas laquelle je suis.

mardi 12 février 2013

Des papillons au fond des tripes.


J'ai du mal à me rappeler. Juste, t'avais flashé sur mon cul et t'as fais le chien pour récupérer mon numéro auprès d'une amie commune qui, dingue de toi, avait fait la connerie monumentale de nous présenter. Que tu m'as mythonné sur The Rocky Horror Picture Show pour me pécho et que tu te faisais chier à La Sirène avec ta mère. J'me rappelle pas de notre première baise alors que c'est toi qu'as décapsulé, salopard. Par contre, j'me souviens de mes conneries de tes crises de jalousie des miennes des tirages de gueule qui me faisaient déjà péter des câbles et toutes les merdes pour lesquelles on s'est quittés comme des crétins. J'aime pas y penser. J'me rappelle pas de toutes les fois où on s'est croisés, sourit gauchement sans trop savoir par quel bout se prendre, on se haïssait comme on voulait se revoir. J'sais plus pourquoi on s'est recontacté mais j'me rappelle de Kebabia et de ma statue sur le sable blanc et gras de cette île à la con, du dégivrage de mon frigo -fais gaffe connasse, tu vas te couper, et vlan j'ai plus de doigt. J'sais plus pourquoi j'm'étais prise la tête avec ma grand-mère, mais j'me rappelle que tu m'as attendue une plombe en bas de chez elle dans ta twingo vert pistache. On a été dans j'sais plus quel bar de la plage, il faisait encore bon, j'étais en débardeur et j'ai hésité à me barrer avec la bouteille collector de Despé parce que je suis une meuf. Dans ta caisse, on a parlé de cul, t'étais fou parce que j'avalais, j'étais morte de rire pour ton ex et ton plan cul. On a parlé de serial killers, Bundy et Kamper et De Salvo et c'était badant. Tu m'as ramenée à 6h30 chez moi, le soleil se levait et j'avais les boules, j'étais si bien dans ta caisse à regarder tes yeux et surtout ton sourire, le plus beau du monde, à faire trembler mes lèvres et mes cuisses. J'ai eu du mal à dormir, j'voulais pas le tromper, mais t'étais déjà revenu dans ma peau, comme une cicatrice qui parfois encore démange, un membre fantôme, un souffle sur ma brûlure à la cuisse. Tu t'en rappelles, de celle-là? Ton putain de scooter jaune dégueulasse et mes résilles. Elle a fini par disparaître. Dommage, je l'aimais bien, elle était chouette. On s'est revus le lendemain, le surlendemain et après encore. Ah oui, ça me revient, la Fête de la Scie et ma mère. Il pleuvait, j'avais froid dans mon corset, t'avais ton perfecto et tu frimais, sans pour autant ouvrir ta gueule quand je déversais amèrement ce qui me pliait l'échine. Il aurait été dingue, de savoir que je te crachais tout, alors que j'lui disais rien. Presque tous les après-midi, j'te rejoignais. On allait à la plage, sur le parking ou les galets, ou on restait dans ta caisse. La fête de la musique avec l'autre meuf dar qu'on a réussi à faire boire, on a regardé mon oncle chanter, et t'as aimé. C'que j'étais fière de mon sang. On a eu la dalle, on est rentrés chez toi, plâtrée de pâtes devant la saison 4 de Breaking Bad. Tu t'es endormi sur ma cuisse et j'me suis bouffée les doigts de te réveiller pour me ramener. Et la fête du bac, sa race la fête du bac. T'as bu, moi aussi, mais moins. Trouduc d'Alexis qui chialait pour sa trouduc de meuf, et l'Ukrainien qui me parlait, et t'hallucinais. Moi aussi mais j'avais bu, alors bon. L'Ukrainien qu'hésitait à vider son estomac par terre pendant que toi tu m'attirais à l'arrière, dans tes bras, et je tremblais comme une feuille, j'avais besoin de changer de culotte à peine tu me foutais ton écouteur mal fichu dans l'oreille. Fringue par fringue. Et vas-y que j'te caresse, que j't'embrasse, et je voulais me fondre contre ta peau, malgré l'autre con qui dégueulait, malgré le froid, et ma tête qui commençait aussi un peu à tourner. L'était 7h quand on est rentrés chez toi. Tu m'as proposé un massage et j'ai failli chialer de rire, tellement tu prenais de gants pour me désaper. Bah ta grosse gueule meuf, ta grosse gueule, parce qu'effectivement tu m'as juste massée. Un des moments les plus érotiques de toute ma vie, et là j'ai l'impression d'être cette connasse de Rose dans cette bousasse de Cameron, paint me like one your french women. Le bout de tes doigts qu'effleurait mes seins et le bas de mon dos, et je faisais le dos rond comme une chatte en priant pour que tu me baises ou juste me serres dans tes bras. T'as choisi la deuxième option. Dis, tu te rappelles comment il était fou, comment j'ai pleuré le lendemain en me réveillant dans tes bras? Moi oui. Combien je voulais le quitter, enfin. Aujourd'hui encore, je sais pas si t'étais un prétexte ou si c'est vraiment pour toi qu'on s'est déchirés pour de bon. J'regrette rien, si ce n'est l'avoir mythonné. Enfin, vu ce qu'il est devenu. J'me rappelle de Black Swan dans ton plume et du teasing qui s'arrêtait jamais, à quoi on joue, là?, j'sais pas mec mais là tu me refroidis. Et puis Lord of War et les galoches, les pelles, les salades de langue. J'me rappelle, quand on s'est embrassés pour la première fois, t'hallucinais que je te laisse me peloter les seins. J'sais plus quand j'ai commencé à dormir dans ta bagnole, serrée contre toi. J'sais plus quand tu m'as mis ta main entre tes cuisses et fais mourir un peu à l'arrière de cette foutue twingo. J'me rappelle de la Japan Expo et de ta trouille, de tes textos tout le temps. De la boule au ventre à l'idée de te revoir et de bouffer cette bouche, ce sourire, ces yeux. Te bouffer tout entier et me lécher les doigts. T'as du mettre moins d'un quart d'heure à débarquer, j't'avais pris des photos des costumes d'Alexandre Astier. Les pelles qui n'en finissait plus, tes mains qui me faisaient mal, ta caisse toujours trop petite. On s'est planqués dans un coin à Sainte-Adresse. On a baisé comme des ados et dans ma tête j'avais 15 ans, ta bite, ma chatte, toi, moi, le fou rire. On s'est vus tous les jours, tous les soirs j'ai dormi chez toi. Je galérais à dormir, tu me tenais trop chaud, et tu ronflais comme un porc. On s'est mis en ménage. J'aime dire que j'avais pas le choix, mais je mens, le choix je l'avais, mais j'te voulais. Une heure de route ça m'a déjà niqué un couple. J'm'en veux pas d'avoir fait ça, mais d'avoir un peu quand même trahi mon père. Et au final c'était pas parfait, ça le sera jamais, mais ça marche. Notre appart' tout miteux avec du moisi au mur et les tuyaux qui chauffaient trop, les gens qui regardaient par la fenêtre. Aujourd'hui, on est les bourges de Mont-Saint-Aignan, dans notre immeuble de vieux qui nous zieutent de traviole. J'me rappelle qu'au Havre, on allait tout le temps au Samouraï. Aujourd'hui, on sort plus de trop, pas assez de thunes, trop crevés. Mais toujours, on s'aime. Sans la plage, sans les nuits dans la caisse, sans tourner autour du pot, sans se caresser dans le sens du poil. T'es bourré de fissures, sur la gueule et dans l'âme, je suis mal recollée, la colle déborde de partout et les vapeurs me rendent nauséeuse. On sera jamais lisses. On se fout les doigts dans les plaies en hurlant tellement ça fait du bien. C'est cette merde, ton sourire et mes gueulantes, nos ongles rongés, nos puteries et tout ce qu'on brise en riant, qui font que nous, ça marche.

La St-Valentin, ça me rend conne et hormonale. J'me donne du diabète.

mardi 5 février 2013

Chier putain sa race.



Trop crevée pour faire le ménage, bosser, sortir, écrire, poser mon cul et souffler.

Pas le temps de dormir, de baiser, de glander, de jouer à WoW, de mater les 12 séries qui traînent sur mon DDE, de m'occuper de mes bêtes, de prendre un bain, de réfléchir, poser mon cul et souffler.